Année : 2012
Client : Institut National du Patrimoine - Ministère de la Culture
Lieu : Carthage, Tunisie
Le projet englobe le Borj avec son paysage environnant. Il s’intéresse aux environs immédiats qui sont essentiellement constitués de la bergerie, les écuries, les jardins autour du Borj, à son territoire agricole originaire et à son ouverture sur le paysage.
Les différentes actions préconisées sont :
- Accès au site par la route d’accès actuelle ;
- Implantation d’une zone de stationnement ;
- Création d’un parcours de visite et d’interprétation du site par un circuit balisé reliant des points d’intérêt à des époques différentes, dispersés dans la totalité du site pour ne pas altérer le paysage actuel ;
- Une mise en valeur des principaux éléments et édifices existants (tel que bergerie, écuries, puits, …) par des dispositifs d’interprétation et de compréhension du fonctionnement initial du site (dans un but pédagogique pour les enfants essentiellement) ;
- La restauration des jardins autour du Borj ;
- Une reconstitution partielle du paysage agraire et des jardins potagers antiques surtout au niveau des parcelles qui sont clairement identifiées, autour du Borj.
Une mise en scène des différents éléments qui composent le savoir faire agricole et la maîtrise de l’eau des différentes occupations humaines qui se sont succédées au cours des temps.
Année : 2006-2012
Client : Agence de la Mise en Valeur du Patrimoine et de la Promotion Culturelle - Ministère de la Culture
Lieu : Carthage, Tunisie
Année : 2004-2006
Client : GEOIDD-AZIMUT, BRLi France, Ministère de la Culture, Agence Nationale de Protection du Patrimoine
Lieu : Oudhna, Tunisie
Le projet s’intéresse au paysage du site de Oudhna dans son ensemble. Il s’agit d’avoir un cadre paysager pour le site, son enveloppe et une mise en scène d’éléments particuliers. Notre objectif est, d'une part, ne pas artificialiser le site pour ne pas perturber la lecture qui se dégage de la mise en place de ville romaine, de son territoire agricole, des ruines, des jardins des Domus et des paysages ouverts et d'autre part, mettre en scène une promenade en belvédère sur le paysage environnant et les différents monuments et ouvrages de la cité antique. Il ne s’agit pas de renaturaliser le site dans sa globalité, mais plutôt de mettre en relation visuelle les différents éléments qui font sa force et son identité et, en particulier, depuis le promontoire du Capitole.
Le "verger" abrite l’aire de stationnement. Une haie de Vitex agnus-casti noie les voitures et permet de les camoufler au maximum. Il est planté de Populus alba qui, bien que n'étant pas un arbre fruitier, représente une différence quant aux divers autres arbres du site et apporte la notion de saison au lieu.
Le circuit de visite primaire, de 2 mètres de large, permet d'avoir un sentier à l’échelle du site sans créer de voies trop larges. Des axes de 3 et 4 mètres sont implantées pour les besoins de l'exploitation et de sécurisation du site. Le sentier est bordé par une bordure en pierre à fleur du sol existant. Le revêtement du sol est en terre battue traitée et stabilisée avec la chaux grasse.
Le circuit secondaire, également en terre battue, passe à 1 mètre de large et n'est pas délimité par une bordure en pierre.
La trame viaire antique romaine, n'étant pas totalement définie, aura une largeur variable. Elle correspondra à la dimension des rues et places originelles en suivant les pierres des anciennes façades et encadrements. L’allée serait encaissée sur 10 cm environ. Elle sera délimitée par les anciens pieds d’immeubles et son revêtement est identique à celui des autres sentiers de visite.
Des structures légères d’observation dites "haltes" ponctuent le parcours de visite et offrent des points d’observation permettant de restituer la cité dans son contexte paysager. Au niveau des belvédères sur les aqueducs et le grand paysage, une plantation de Pinus pinea est prévue. Au niveau de la halte belvédère d’entrée de la ville, des moutonnements arbustifs sont projetés avec des Câpriers, présentant un intérêt par leur floraison remarquable et leur port.
Les jardins des deux grandes maisons romaines de Labérii et d’Industrius, sont restaurés selon leur organisation et leur architecture originelle. Ils sont constitués de rosiers pour leur couleur, leur parfum et leur noblesse, d'acanthe pour son élégance, de lierre comme couvre-sol ou, ponctuellement, en art topiaire, de bigaradiers en alignement servant d’éléments structurants et de lavande pour ses aromes, sa texture et sa couleur particulière.
L’oliveraie existante, à droite des grands thermes de Trajan, est renforcée par la plantation d’oliviers au niveau des manquants.